COMMUNIQUÉ OFFICIEL DES FDU-INKINGI
Bruxelles, le 20 juin 2025
Les Forces Démocratiques Unifiées (FDU-Inkingi), parti politique rwandais d’opposition en exil, expriment leur vive indignation et leur profonde préoccupation suite à l’arrestation arbitraire de Madame Victoire Ingabire Umuhoza, survenue la nuit du 19 juin 2025 à Kigali.
Mme Ingabire, fondatrice des FDU-Inkingi en 2006 et dirigeante du parti jusqu’en 2019, est une figure emblématique de la lutte pacifique pour la démocratie, la justice et la réconciliation au Rwanda. Son engagement inlassable, couronné par un retour volontaire au Rwanda en 2010, lui a valu une incarcération injuste pendant huit ans, dont elle est sortie en 2018. Depuis 2019, elle a poursuivi son combat au sein de DALFA-Umurinzi, son nouveau parti, dans un contexte de répression persistante.
L’arrestation de Mme Ingabire, selon les autorités rwandaises, serait liée à des accusations d’« incitation à l’insurrection ». Les FDU-Inkingi dénoncent ces charges sans fondement, qui ne visent qu’à faire taire les voix critiques et à criminaliser l’opposition politique au Rwanda.
En ce 20 juin, Journée internationale des réfugiés, cet acte répressif envoie un signal glaçant aux centaines de milliers de Rwandais qui ont fui leur pays par peur de la persécution. Il montre, une fois de plus, l’absence d’espace démocratique réel et l’usage systématique de la justice comme instrument de répression.
Les FDU-Inkingi :
exigent la libération immédiate et inconditionnelle de Mme Victoire Ingabire ;
appellent à une mobilisation internationale pour dénoncer cette arrestation injuste ;
saisissent les institutions régionales et internationales de défense des droits humains (ONU, Union africaine, Parlement européen) afin qu’elles fassent pression sur le gouvernement rwandais ;
expriment leur solidarité totale avec Mme Ingabire, son parti, sa famille et tous les prisonniers politiques au Rwanda.
Nous appelons les Rwandais de l’intérieur comme de la diaspora, les organisations de la société civile, les défenseurs des droits humains, les journalistes, à se mobiliser pacifiquement pour dire non à la répression et pour exiger une justice équitable.
Pour les FDU-Inkingi,
Placide Kayumba
Président des FDU-Inkingi